À propos de

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La question est posée :

des abeilles en ville, des ruches en ville,
est ce une fausse bonne idée ?

Celles et ceux qui ont eu la chance de parcourir nos routes de campagne par une nuit d’été il y a quelques années, se rappellent de l’état du pare-brise et des optiques de phare.
Les motards se souviennent aussi de l’état de la visière ! Si vous faites le même trajet aujourd’hui, il n’y a presque plus de traces d’insectes. Bien que les causes demeurent multiples, une chose est sûre pour les spécialistes : toute la vie terrestre va en pâtir.


Une étude de grande envergure menée en Allemagne conclut à un recul de 75% du nombre d’insectes volants sur les vingt-cinq dernières années.


Face à l’inquiétant phénomène d’effondrement des abeilles, entreprises, administrations et particuliers se lancent fièrement dans l’apiculture en pensant bien faire.
Les promoteurs de cette tendance annoncent que ce geste participe à la conservation de la biodiversité et à la protection de l’environnement.

C’est à la fois vrai et faux.

Comme toujours c’est affaire de mesure.
L’abeille domestique n’est qu’un pollinisateur parmi d’autres.


Favoriser à outrance une seule espèce revient à installer une concurrence déloyale, particulièrement pour certains pollinisateurs sauvages qui ne trouvent plus de quoi se nourrir et qui sont tout aussi menacés. cf la thèse soutenue notamment par des chercheurs de l’université anglaise de Cambridge dans leur publication du 26/01/2018 dans la revue Science.


Notre association commence par prendre en compte la localisation, et seulement si le biotope le permet, nous proposons d’installer de toutes petites unités de ruches en ville en tenant aussi compte des autres ruches proches.


C’est une tâche difficile car de nombreux paramètres sont à prendre en considération.
Exemple : la zone de butinage d’une abeille sauvage ne dépasse guère 400 mètres alors que nos abeilles « Apis Mellifera » peuvent aller jusqu’à 3 Kilomètres.

Impossible aussi d’installer des ruches si nos Apis Mellifera risquent de trop entrer en compétition avec les abeilles sauvages.

Il en va de même pour les emplacements qui ne seraient pas propices au bon développement de nos colonies.
Par exemple : trop humide, trop chaud, trop venté, trop proche de cultures traitées, trop proche d’émetteurs Haute Fréquence….

S’occuper d’abeilles n’est pas si simple, c’est cependant tellement enrichissant

Créée par une poignée d’irréductibles l’association Abeilles En Ville compte déjà dans le paysage associatif régional.

Pour rejoindre cette belle équipe : Contactez nous !